samedi 19 décembre 2009

Valleyfield et son PADD-E / Hôtel Plaza : mercredi, 13 janvier à 19:00



Veuillez donc lire les documents disponibles, et rédiger vos réflexions et recommandations afin de les remettre en bonne et due forme à nos élus, soit sur place ou à...
padde@ville.valleyfield.qc.ca.

Pour un téléchargement rapide des documents :


2. État des lieux : Les trois volets du développement durable

Et notez ce rendez-vous dans votre agenda !

Bonne lecture et A+

Pour «Enregistrer un commentaire», cliquez ci-dessous et lisez les instructions fort simples qui s'ensuivent.

N'oubliez pas de consulter mes Libellés, situés dans la marge droite, sous les Archives.

vendredi 18 décembre 2009

Valleyfield / Avis d'ébulliton de l'eau en raison d'une baisse de pression


Votre pression d'eau est à peu près nulle? Inutile de téléphoner aux Travaux publics (450 373 4775) : la ligne y est trop occupée... tel que j'ai pu le constater ce matin vers 10:30 environ.

L'avenue du Centenaire était bien déserte alors que je me dirigeais, vers les 12:00 à la buanderie du coin Champlain / Jacques-Cartier avec mon lourd sac de linge sale en bandoulière. Euh... pas tout à fait déserte : de lourds véhicules jaunes étaient postés face à l'usine de filtration. Ce qui n'augurait rien de bon... J'étais déjà passé à la buanderie coin Larocque / Du Marché, mais l'eau n'y coulait que goutte à goutte.

Entrant dans la buanderie, j'espérais cependant que... mais je fus à nouveau déçu :
- C'est donc bien silencieux, ici !
- On n'a pas d'eau ! me répondirent en choeur toutes les dames, assises à l'arrière.

* * *
La Ville avait émis ce communiqué (document PDF daté de 10h50, mais publié à 12h20), un communiqué dont je ne pris connaissance que de retour chez moi vers 13:30. Ah ! l'Internet !

18 décembre 2009, 12h20

La Ville de Salaberry­-de-Valleyfield demande à la population de ne pas utiliser l’eau du robinet. Toutefois, si vous êtes dans l’obligation de l’utiliser, vous devez la faire bouillir pendant 5 minutes avant de la consommer et ce, par mesure de précaution.

Cette demande fait suite à la baisse de pression provoquée par le rapide changement de la température qui a créé un frimas à la surface de l’eau ayant pour  conséquence d’empêcher l’alimentation en eau de  l’usine de filtration. La Ville de Salaberry-­de-­Valleyfield demande aux citoyens d’utiliser l’eau au  minimum jusqu’à avis contraire.

La Ville demande aux automobilistes d’éviter l’avenue du Centenaire.

Les équipes municipales travaillent à réparer le tout. Pour information, composer le 450 370 4775.

* * *

Donc, inutile de le composer... pour le moment.  ;-)




A+

Pour «Enregistrer un commentaire», cliquez ci-dessous et lisez les instructions fort simples qui s'ensuivent.

N'oubliez pas de consulter mes Libellés, situés dans la marge droite, sous les Archives.

lundi 14 décembre 2009

Valleyfield et son PADD-E / Trottoirs enneigés et recherche d'un centre-ville




Jeudi, 17 décembre 2009  16:15

Mise à jour. Le texte qui suit y fut-il pour quelque chose? Toujours est-il que les trottoirs de mon quartier furent fort bien déneigés dans les heures qui suivirent sa publication. Ceux de la rue Bissonnette ont cependant échappé, comme par les années passées, à la vue pourtant acérée de nos pilotes de chenillettes...
* * *
Hier soir, dimanche, je sors de mon douillet sous-sol pour aller faire une petite épicerie au centre-ville. Il neige encore de beaux gros flocons... Évidemment, devant la porte de mon sixplex, rue Champlain, le trottoir n'a toujours pas été déneigé. Et pas que devant ma porte... Sachant d'expérience que les trottoirs de la rue Du Marché le sont, eux, toujours prestement, je m'engage vers le nord sur la rue Bissonnette. J'ai bien écrit «sur la rue». Pas sur ses trottoirs enneigés, impraticables sans skis ni raquettes... Sans compter qu'ils sont encore glacés par endroits. Et que je n'ai pas de crampons. Faudrait bien que je fasse cette maudite dépense..., que j' me dis.

Approchant le coin Bissonnette et Du Marché, j'aborde un pelleteur enthousiaste...
- Coudon... les employés de la Ville ne passent pas la chenillette sur Bissonnette?
- Non. Ils déneigent toujours les trottoirs sur Du Marché et tout autour de l'École Langlois. Mais dans l' coin, pas plus.
- Ah ! Sans doute pour économiser... Bonne soirée !

«Sur Du Marché...» Faut dire que Du Marché porte bien son nom : c'est la rue des commerçants... Pour les commerces, ils déneigent vite, ça oui ! Autre exemple ? Victoria. Tant mieux pour les citoyens qui demeurent en périphérie de l'Hôtel de Ville... Mais la périphérie ne fait sans doute pas plus de 100 mètres, à ce que je vois.

L'Hôtel de Ville, c'est le centre de «l'ancien» centre-ville... Parce que «le nouveau», lui, c'est le Walmart, sur le boulevard Monseigneur-Langlois. Tout un centre-ville ! Mais en fait, il y en a un autre : le chemin Larocque... entre Le Bidon et l' Pont. Et c'est joli, non?

Et peut-être aussi un autre : l'immense stationnement du centre d'achats, coin Dufferin et du Centenaire. D'ailleurs, sur Google Maps Satellite, on y lit bien «Centre Valleyfield». J'en rigole encore. Oui, ça doit être ça, LE centre-ville de Valleyfield : un immense espace réservé aux kings and queens de l'automobile et, bien entendu, face à un GROOOS centre d'achats... Rectangles et longues bandes passantes de béton, d'asphalte et de tôles ondulées multicolores, telles sont les formes qu'ont pris les nouveaux centres-villes de Valleyfield !

Quant à moi, piéton et bon marcheur, mon centre-ville sera toujours l'Hôtel de Ville. Ou plutôt l'épicerie qui en est à un coin de rue. J'ai faim et m'y voici enfin. Je me secoue de toute cette neige, dépose mon sac à dos derrière le comptoir en saluant la caissière et m'engage dans les allées en poussant la poussette à victuailles.... Mmmmm ! Le fromage XYZ est en spécial cette semaine...

Mais les vieux? que j' me dis. Avec leurs marchettes et leurs triporteurs à batteries, comment ils font pour aller faire leur épicerie en hiver? Ouin... ils doivent faire livrer, les vieux. Ou il y a des bénévoles... Ou leurs enfants y voient. Tout de même pas facile pour les vieux, l'hiver à Valleyfield...

Ce qui me rappelle que l'hiver passé, j'ai acheté deux cadeaux de Noël à mes chers parents, deux cadeaux très appréciés : des bandes à crampons. Et super techno, en plus ! Ils peuvent ainsi s'aventurer sur les trottoirs glacés, non ou peu sablés, non ou peu salés, du vieux centre-ville et même hors de sa mince périphérie sans se péter une hanche ou deux ! Mais ils sont définitivement trop âgés pour se balader en skis de fond ou en raquettes sur les trottoirs enneigés. Et, surtout, sur la rue...

Car en hiver, à Valleyfield, le piéton n'a souvent pas le choix : faute de trottoirs praticables (et ils sont souvent tout bonnement inexistants !), il doit partager la rue avec les automobilistes... À ses risques et périls, évidemment.

C'est peut-être que nos élus municipaux se disent : En hiver, à Valleyfield, il n'y a pas ou très peu de piétons. Alors, pourquoi déneiger les trottoirs?! Ça côute cher, déneiger. Les rues, c'est assez. Mais j' me dis qu'il n'y a pas ou peu de piétons parce que, justement, les trottoirs n'y sont tout simplement pas déneigés, salés ou sablés. Ou parce qu'il n'y en a pas, des trottoirs... Et si t'as pas d' char, b'en ôte-toi d' la rue, ti-cul ! Ouais... c'est sans doute ce qu'ils penseraient tout bas en m' souriant d'un air condescendant... Mais non ! Là, j' paranoye ! Car eux aussi, ils marchent : faut bien qu'ils embarquent et débarquent de leurs chars des fois, non? Et puis, ils sont sympas, mes conseillers.

Chers élus municipaux, je vous incite à prendre une p'tite marche-santé, entre 16h30 et 18h30, sur la rue Saint-Jean-Baptiste, à l'ouest de Victor-Léger.

Prudence et... bonne chance !

A+

Pour «Enregistrer un commentaire», cliquez ci-dessous et lisez les instructions fort simples qui s'ensuivent.

N'oubliez pas de consulter mes Libellés, situés dans la marge droite, sous les Archives.

dimanche 13 décembre 2009

Valleyfield et son PADD-E / Global Clean Energy : vers un PPP ou un monopole clé en main ?


Mercredi, 16 décembre 15:00

Mise à jour. Suite à une relecture plus attentive du communiqué de presse publié par la Ville sur son site en date du 9 décembre, et auquel je fais référence ci-après, je constate donc que la Ville est partenaire de Global Clean Energy Inc. (GCEI) dans ce projet « de gazéification d’un ensemble de matières résiduelles municipales (MRM) et de rebuts industriels dans le but de produire des gaz synthétiques et du biodiesel ».

Un PPP (partenariat public-privé) aurait donc été formé.

D'autres partenaires en sont-ils actionnaires? Et selon quelles proportions les actions ont-elles été réparties entre les partenaires?

N.B. Le document «Fonds municipal vert, Appel de demandes : Matières résiduelles, lignes directrices», Février 2009, p. 11, nous rappelle ce que sont les MRM...

«Matières résiduelles municipales (MRM) : comprend la quantité de matières résiduelles applicables aux programmes municipaux destinés à l’enfouissement, notamment toutes les composantes des déchets résidentiels, industriels, commerciaux et institutionnels, les résidus domestiques dangereux et les déchets de construction et de démolition ainsi que ceux provenant de d’autres sources qui pourraient inclure les biosolides, les boues de fosses septiques et les boues des usines de pâtes et papier.»

À la suite de quoi, le document stipule que : «Aux fins du présent appel de demandes, les MRM n’incluront que les déchets gérés par une municipalité, soit directement, par des procédés et des installations appartenant à la municipalité, soit indirectement dans le cadre de contrats de services.»

* * *
Dimanche, 13 décembre

«Des déchets transformés en mazout d'une manière écologique», tel est le titre de l'article de Normand Morand, journaliste au journal régional Le Soleil, article publié dans l'édition du 12 décembre 2009 en pages 18 et 20.

N.B. Un communiqué de presse, quelque plus étoffé, a été affiché sur le site web de la Ville.

Le sur-titre de l'article du journaliste au Le Soleil est «Valleyfield demeure à l'avant-garde».

Mais à l'avant-garde de quoi?

Je mentionnais, dans l'un de mes articles précédents, que la France, depuis plusieurs années déjà, transforme une certaine part de ses déchets en carburant et/ou combustible plutôt que des les enfouir et/ou de les incinérer : «L'usine de Romainville, dont la construction débutera en 2010, traitera près de 400 000 tonnes d'ordures ménagères.» Alors, en quoi la technologie mise de l'avant par l'entreprise privée Global Clean Energy (GCEI) «qui possède des bureaux à Montréal, Londres et Houston» - et dont le siège social est à Denver, Colorado, et dont le actions se transigent sur le NASDAQ -, est-elle si innovante par rapport aux technologies françaises dûment éprouvées?

On n'en sait rien.

Car enfin, pourquoi financerions-nous, à même nos poches, un projet de recherche privé si une technologie, peut-être tout aussi performante et écologique, existe déjà?! Car ce «projet expérimental unique au Canada ... nécessitera un investis-sement d'un million $ au cours de sa première phase». Et GCEI y met-elle alors quelques-uns de ses sous?

On n'en sait rien.

Sans compter que, selon le communiqué de presse, Cascades Canada est aussi de la partie : «De plus, ce projet qui a le soutien de la MRC de Beauharnois-Salaberry est appuyé par une équipe technique solide constituée des experts de Global Clean Energy, de la compagnie Cascades Canada Inc., et de chercheurs de l’Université Concordia.»

Puis, «une usine-pilote verra le jour l'automne prochain» (20-40 emplois). Puis, «une véritable usine de transformation sera construite à l'automne 2011» (50-75 emplois). Annuellement, cette usine de gazéification s'alimentera de «30 000 à 50 000 tonnes métriques de déchets» et produira «des gaz de synthèse facilement transformable en combustible ou en énergie». Puis, suivra «la mise en place d'un centre de tri régional pouvant desservir toutes les municipalités du Suroît» (? emplois).

Mais les déchets industriels et commerciaux de la région y seront-ils aussi reçus et triés? Et dans quelles proportions? Qu'adviendra-t-il des parts non reçues ou rejetées lors du tri? Dans quelles proportions ces déchets non domestiques seront-ils acheminés à l'usine de gazéification? De plus, qu'adviendra-t-il des déchets domestiques rejetés lors du tri?

On n'en sait rien.

Et, en passant, qui donc sera le propriétaire et opérateur (et actionnaire?) du futur centre de tri?

On n'en sait rien.

Normand Morand écrit alors que GCEI «profitera du soutien technique et financier du Fonds municipal vert de la Fédération canadienne des municipalités et de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield». Ah bon... L'auteur ajoute : «...il a été impossible de savoir quel montant global pourrait être investi d'ici la mise en opération de l'usine». Ah bon...

Mais les actionnaires de cette entreprise privée y vont-ils aussi de leurs sous? Et selon quelles proportions?

On n'en sait rien.

Et donc... avons-nous ici affaire à un PPP, un partenariat public-privé? Ou à... toute autre chose? Et à quoi?

On n'en sait rien.

Car, en bout de ligne, si tout va pour le mieux, qui donc sera le propriétaire-actionnaire de cette usine (réellement innovatrice?) de traitement des déchets? Et qui donc en empochera les profits? Ou écopera ses pertes? GCEI et Cascades Canada, La Fédération canadienne des municipalités? La Ville? Ou un PPP? Et si c'est un PPP, selon quelles proportions?

On n'en sait rien.

Car supposons que nos taxes et impôts financent le tout... et que GCEI en soit tout de même l'unique propriétaire-actionnaire, comment nos élus s'assureront-ils alors que GCEI - qui se garantirait ainsi une position de monopole dans le traitement de nos déchets - ne nous chargera pas «la peau des fesses» tout au long de ses innombrables années d'opération tout en empochant de juteux profits lors de la revente de ses produits de synthèse? Dont ses «45 000 000 de litres de mazout»... à la Ville. Et au prix du marché d'alors, je présume...

On n'en sait rien.

«Sans incidence sur l'environnement», ce projet s'inscrit dans la «quête du développement durable» de la Ville. OK... Nos déchets seront recyclés en mazout plutôt que d'être transportés à grands frais vers des sites d'enfouissement. Et faute d'une alternative à long terme pour alimenter, entre autres, nos véhicules en énergie, c'est probablement «un bon coup».

Car, le pétrole s'épuise rapidement et à fort prix, les stations services à l'hydrogène se font toujours attendre, et le lithium, constituant essentiel des piles électriques de nos écovéhicules compacts et sous-compacts, est une ressource qui sera peut-être rapidement épuisée si cette technologie est implantée tout azimut par les producteurs de l'automobile... Alors, une petite source de mazout dans notre région, pourquoi pas?!

Mais quand le pétrole se vendra 150 U$ et + le baril, à combien donc se détaillera ce mazout, pardon, ce biodiesel? Hum... Et qui donc empochera les profits? GCEI ou un quelconque PPP?

On n'en sait rien.

Si nos élus ont quelque bon sens, ne devraient-ils pas nous prendre une part généreuse dans ce projet (51% versus 49%, par exemple...) afin d'en contrôler les coûts d'opération, le montant des factures chargées aux clients (c'est-à-dire nous, les citoyens du Suroît) et afin d'empocher notre part des profits dans le but d'alléger «les factures chargées aux client»?

Car ça, des profits, je suspecte qu'il y en aura...  ;-)

Espérant d'ici peu quelques réponses à mes interrogations, me semble-t-il, légitimes,

A+

Pour «Enregistrer un commentaire», cliquez ci-dessous et lisez les instructions fort simples qui s'ensuivent.

N'oubliez pas de consulter mes Libellés, situés dans la marge droite, sous les Archives.

Valleyfield et son PADD-E / La méthanisation : une alternative suggérée




Un PADD-E est un Plan d’action de développement durable et de gestion environnementale.

À la demande de la Ville, un bilan environnemental et socio‐économique fut d'abord réalisé et déposé par Nature-Action Québec, ce bilan constituant «une étape préalable essentielle à l’élaboration de ce Plan».

On peut télécharger ce bilan («États des lieux») et/ou son résumé («Sommaire des enjeux») et ainsi les étudier à petites doses concentrées... Puis, faire part de nos réflexions à padde@ville.valleyfield.qc.ca

* * *

Donc, concernant 1) le traitement des boues de l'usine de traitement des eaux usées et 2) le traitement des autres matières résiduelles, je vous signale que la France a relevé ces défis techniques depuis quelques années déjà, en empruntant la voie de la méthanisation. Les extraits suivants sont tirés de l'article «Méthanisation» de Wikipédia.

1) «L'utilisation du méthane, produit à partir de la méthanisation des boues de station d'épuration, pour le fonctionnement des bus urbains, connaît un essor important dans certaines villes de France comme Lille. L'amélioration et la réduction des coûts des techniques de séparation membranaire des gaz devraient permettre d'envisager la possibilité d'une purification du biogaz sur le site de production.»

2) «L'usine de Romainville, dont la construction débutera en 2010, traitera près de 400 000 tonnes d'ordures ménagères.»

De plus, à la ferme...

«La méthanisation "à la ferme" est très peu développée en France, contrairement à l'Allemagne : seule une dizaine de petites installations sont en service en 2009. Le « digestat » sortant du digesteur ou réacteur est un déchet traité et stabilisé. L'amendement organique de ce résidu issu de la méthanisation de déchets fermentescibles est comparable à un compost et peut être utilisé pour des cultures alimentaires ou non alimentaires comme les espaces verts selon la réglementation, la nature des produits traités et les analyses de ce digestat.»

Si ce n'est déjà fait, nos élus et nos experts devraient jeter un coup d'oeil aux technologies éprouvées, françaises et allemandes, avant de poursuivre plus avant avec Fabgroup (et sa torche au plasma) et Global Clean Energy Inc. (GCEI)...

Et, non, je n'ai aucune part dans l'une ou l'autre des compagnies citées...   ;-)

A+

Pour «Enregistrer un commentaire», cliquez ci-dessous et lisez les instructions fort simples qui s'ensuivent.

N'oubliez pas de consulter mes Libellés, situés dans la marge droite, sous les Archives.

Urbanisme / Les accès à la baignade de plein air à Valleyfield


Si, à Valleyfield, vous cherchez des lieux de baignade plus tranquilles et plus naturels que les piscines municipales extérieures ou intérieures, que vous habitez le centre-ville, que vous n'avez pas d'embarcation, que vous êtes à pied ou à vélo, et donc que, de toute évidence, vous êtes pauvre... Bonne chance!

Je crois que les citoyens et citoyennes de Valleyfield et de des environs immédiats conviendront que les accès publics au Lac Saint-François, à ses affluents et effluents sont passablement nombreux : rives nord et sud du Canal de Beauharnois, Parc des Hirondelles au coin Saint-Louis et Avenue du Lac, rive nord et nord-ouest du Parc Marcil (des rives bardées de rochers), marina avec descente pour embarcations, longue promenade sur la rive nord du Parc Delpha-Sauvé avec quai municipal et vue sur une puissante fontaine, rive est bien gazonnée de la Baie Saint-François («le fond de la Baie»), rive nord de la même baie qui offre un joli coup d'oeil sur celle-ci aux automobilistes...

Du fond de la Baie, entre l'Hôtel Plaza et l'usine de filtration, la Rivière Saint-Charles sort de ses blocs à la plus grande joie des kayakistes. Mais qui oserait donc, hormis ces experts et quelques... têtes folles, y faire trempette? Si vous voulez vous baigner, il vous faudra chercher ailleurs, c'est-à-dire un peu plus loin... du centre-ville, en tous les cas.

«Allez à la plage de Saint-Timothée!» Mais elle est à 8 km du centre-ville. En voiture, ça va. Mais si on n'a qu'un vélo, la randonnée est passablement risquée... Prendre le Taxibus? Comptez 10$ pour l'aller-retour. Et il faut réserver son taxi au moins une heure à l'avance... Ou prendre le bus : pas mal moins cher! Mais il faut encore composer avec des horaires, évidemment. La Ville offre tout de même une Navette Express Plage, gratuite pour les résidents détenant une carte de citoyen valide. Le service n'est cependant effectif que les vendredis, samedis et dimanches et affiche 3 heures de départ pour l'aller (4 lieux d'embarquement) et 3 heures de départ pour le retour du Parc régional des îles. Et on imagine aisément la foule sur la plage...

Autre lieu pour la baignade publique : le Camping À la Claire Fontaine à Saint-Stanislas-de-Kostka. 11,3 km. Mais n'est-on pas déjà hors de Valleyfield? Le cycliste aspirant à se rafraîchir devra alors passer par le Pont Larcoque : une traversée des plus risquées en l'absence de tout accotement... Quelqu'un aura-t-il un jour la géniale (et fort dispendieuse) idée d'y "bolter" une traverse extérieure pour cyclistes, que ce soit côté ouest ou côté voie ferrée?! Mais ce n'est pas demain la veille... Alors, en attendant ce jour, comme le chantait si bien Jacques Brel, il vous faudra réserver une navette pour traverser et retraverser ce foutu pont ! Et composer encore avec le horaires...

Je note cependant qu'un vaste terrain est toujours non construit (me semble-t-il) sur le Chemin Du Canal, un peu au sud de l'embouchure de la Rivière Saint-Louis. La rive de ce terrain borde la Hungry Bay, moins spectaculaire que la Baie des Brises, mais tout de même pas mal. La Ville ne pourrait-elle pas renoncer à quelques mètres carrés de taxes foncières, acquérir le site et l'aménager en plage publique?

Autre lieu? Les îles du Pont Monseigneur-Langlois. Pourquoi pas?! La piste cyclable y mène. C'est beau, c'est tranquille. Mais gare à vous si on ouvre les portes des barrages! Bon... c'est tout de même peu risqué. Mais n'oubliez pas votre vaporisateur ou votre crème anti-moustiques... Et gare à l'herbe à puces et à l'ortie!

Mais revenons dans mon district, celui de La Baie, celui où une vaste plage municipale sablonneuse fut (mal) aménagée à grands frais pour être fort rapidement remplacée par l'actuelle et fort belle Marina Valleyfield. Seule la rive nord-ouest du Parc Marcil, quoique bien enrochée, offre encore un accès aux baigneurs prudents et discrets - dont je suis. Le fond y est sablonneux et de très faible pente sur plus de 50 mètres, à tout le moins dans sa portion sud. Et un grand héron fait parfois le pied de grue sur la pointe nord-est de l'îlot qui siège face à l'impasse de la rue Lynch. Quoi de plus... bucolique?!

La baignade sur "la bande du Canal de Beauharnois" est définitivement risquée en raison non seulement du fort courant, mais aussi des bien traîtres courants de succion et de répulsion générés par les navires qui y transitent. Je déconseille fortement ce lieu à tout baigneur, sauf peut-être de niveau expert... Et, faites-y preuve d'une grande prudence et d'un bon jugement!

Quant à la rive du Parc des Hirondelles (coin Saint-Louis et Avenue du Lac), où j'allais jadis faire quelques brasses et me dorer au soleil, elle a été clôturée et bien cadenassée il y a de cela quelques années, suite à un malheureux incident : un jeune baigneur a plongé du quai (maintenant nivelé) dans 2 à 3 pieds d'eau... La Ville en a-t-elle terminé avec la poursuite qui s'ensuivit? La bande caillouteuse qui a remplacé le quai de ciment sera-t-elle un jour rouverte à la populace sous l'oeil bienveillamment autoritaire d'un gardien de plage? Mais ce serait sans doute au grand dam des voisins qui apprécient depuis lors le paisible silence émanant de ce petit mais fort joli parc riverain...

Je vous ferai remarquer, chers baigneurs et baigneuses en manque de plans d'eau accessibles à vos ablutions estivales, qu'une longue et mince bande riveraine, de propriété privée, est toujours non construite un peu au sud du Parc des Hirondelles, Avenue du Lac. J'aimerais bien y marcher, m'y asseoir et y contempler le lac, peut-être même y pêcher, et peut-être même... y tremper mes orteils frileux ou suants. Mais c'est, bien sûr, privé. Encore une fois, la Ville ne pourrait-elle pas renoncer à quelques mètres carrés de taxes foncières, acquérir et aménager adéquatement ce si beau... point de vue?

Je ne connais pas les lieux propices  à la baignade sur la rive nord de Grande-Île. Mais je remarque à tout le moins un vaste site potentiellement aménageable... à quelques centaines de mètres du Parc des Îles de Saint-Timothée : les rives de la baie formée entre l'île Juillet et la pointe nord-est de Grande-Île...

Mais comme le laisse entendre l'oeuvre visuelle science-fictionnesque ci-haut publiée, on peut toujours rêver...


A+

Pour «Enregistrer un commentaire», cliquez ci-dessous et lisez les instructions fort simples qui suivront.

N'oubliez pas de consulter mes Libellés, situés dans la marge droite, sous les Archives.

Urbanisme / Trottoirs campivallensiens : absences et interruptions de service...




Vue sur l'École Langlois, intersection Champlain / Mathias. On note l'abscence d'un trottoir tout au long du côté nord du terrain scolaire, côté qui comporte pourtant une entrée-sortie empruntée par les élèves, les enseignants et le personnel de soutien. Heureusement, des brigadiers scolaires y sont postés aux heures de pointe.


Vue sur l'intersection Champlain / Quevillon, un peu plus à l'ouest. Les côtés ouest, sud et est sont assurément bordés par des trottoirs : j'ai bien fait le tour du carré. Mais pourquoi ce côté, toujours le nord, en est-il donc dépourvu?



Vue de l'intersection Champlain / Quevillon sur l'intersection Quevillon / Saint-Jean-Baptiste. Mais pourquoi ce trottoir interrompt-t-il sa course?


En me retournant : vue sur l'intersection  Champlain / Quevillon. En zone scolaire? L'arpenteur s'est fourvoyé? Le propriétaire a fait valoir un droit acquis? Bizarre...


Ici, l'interruption est bien signalée : « Attention ! Vous êtes en bout de trottoir et vous empiéteriez sur un terrain privé en contournant ce panneau ! »


«Le bout de la piste» est ici signalé par «SYLJACK»...

Cliquez sur les photos pour les agrandir !

Si, dans ma ville, on se soucie de plus en plus des accès à l'eau et de leur mise en valeur à des fins récréo-touristiques, on omet cependant de porter quelque regard que ce soit sur cette banalité urbaine pourtant bien utile aux piétons : les trottoirs ! Ainsi, les piétons et les cyclistes - ces derniers y trouvant de temps à autre une sécurité bien temporaire... - sont parfois étonnés par leur absence ou leur interruption... «incongrue»? «inexplicable»? «loufoque»? Ou même, surtout en zone scolaire... «non sécuritaire»? «risquée»? «dangereuse»?

Bon... On ne me rapportera probablement nul incident ou accident relatif à ces absences ou interruptions de service, sans doute en raison de... la vigilance notoire de tous les intéressés.

Mais tout de même... Comment expliquer l'absence de toute chaussée piétonnière adéquate - et sécuritaire - de l'intersection Jacques-Cartier / Ste-Marie à l'intersection Jacques-Cartier / Pelletier et au-delà : une «bande passante» pourtant bien fréquentée par les élèves de l'École secondaire Baie-Saint-François, les automobilistes et les cyclistes? C'est sans doute que la Ville a décidé d'économiser lors de la conception de ce qui était,  à cette époque, «un nouveau développement» : Innovons ! Éliminons les trottoirs ! Et tant pis s'ils sont absents d'une zone scolaire !

Ils brillent aussi par leur absence en tous ces anciens «nouveaux développements» sis à l'ouest de Victor-Léger (district La Baie) : HOURRA ! Plus besoin d'y passer la chenillette en hiver !

Et n'en cherchez pas non plus entre «le garage municipal» et «la voie ferrée» (sur les ponts traversant la Rivière Saint-Charles), un endroit où tout piéton et tout cycliste doit faire montre d'une vigilance exacerbée par un trafic automobile rapide! (Mais quel est le nom de ce tronçon, déjà? Dufferin? Victoria? Hébert? Ah! la toponymie de nos lacets routiers est parfois bien confuse...)

Et comment expliquer... l'inexplicable absence de tout trottoir en pourtour du Parc Salaberry, sis en plein centre-ville? Ceci dépasse mon entendement le plus affûté! Mais sans doute est-ce pour inviter les piétons - et les cyclistes - à emprunter les sentiers de ce parc... finement «gravellés» en été et très... sportivement glacés en hiver !

Bref... à Valleyfield, «l'avenir» n'appartient sans doute pas aux piétons ni, d'ailleurs, aux cyclistes !

A+ et n'hésitez pas à me faire part de vos commentaires !

Urbanisme / Le Parc des Mouettes et le Parc Marcil : à réaménager... s'il-vous-plaît !


Vue sur le Parc des Mouettes, portion sud clôturée pour les enfants. Du coin Saint-Louis et Victor-Léger (vue vers le nord-ouest).


Vue sur la portion nord (non clôturée) du Parc des Mouettes. On voit, dans le haut, la rive nord-ouest du Parc Marcil. Mais euh... à quoi peuvent bien servir cette fondation fendillée et la surface « garnottée » à son nord? Seraient-elles les résidus de la rue Oscar-Martin? Et qu'est-ce que ça fait là, dans un parc?


Vue sur le Parc des Mouettes donnant, via la rue Ellice, sur le Parc Marcil.


Vue sur le tertre et le bâtiment du Festival équestre... Ou constituent-ils en fait un système d'évacuation du biogaz de cet ancien dépotoir municipal? Je devrai me renseigner... ;-)


Entre le tertre et le terrain de baseball... Pas terrible pour un parc, n'est-ce pas?


Vue sur le stade de baseball. La Marina Valleyfield est derrière et à droite.

Cliquez sur les photos pour les agrandir !

La rue Ellice, entre les rues Victor-Léger et Lynch, sépare le Parc des Mouettes (situé à son sud) du Parc Marcil (situé à son nord). Ils forment tout de même ainsi une vaste étendue, bordée au nord-ouest et au nord par la Baie Saint-François et, au nord-est, par la Marina Valleyfield. La piste cyclable fait son entrée dans le Parc Marcil par son angle sud-ouest et, parcourant ses côtés ouest et nord, en ressort à son angle sud-est.

Bref, un beau grand bout de verdure... malheureusement fort mal aménagé et pas très joliment paysagé! Car, dans le Parc Marcil, campe un immense tertre chapeauté par un bâtiment fort peu esthétique. Cet ensemble ne servirait-il que... 3 à 4 jours par année à un Festival équestre? Ou a-t-il pour fonction d'évacuer le biogaz du dépotoir sous-jacent?   ;-)

De plus, le Parc Marcil héberge un stade de baseball. Mais combien de parties y sont-elles jouées durant la belle saison? Combien de jeunes et de moins jeunes en profitent vraiment? Et cet espace dort durant «la morte saison»... Ajoutons que l'immense terrain de stationnement qui repose sur le flanc nord du Parc n'a nulle autre fonction que de servir lors des parties de baseball et lors du bien éphémère Festival équestre... qui, d'ailleurs, débordait cet été sur le Parc des Mouettes, y laissant du crottin, au grand dam des voisins!

JE PROPOSE DONC...

1. Que le Festival équestre soit déménagé sur l'immense terrain situé au sud-ouest du Métro Plus de la rue Larocque ou au sud de la rue De la Barrière ou dans l'immense espace bordé au nord et à l'est par les rues Besner et Beaulac.

2. Que les parties de baseball soient jouées sur un autre terrain de baseball. (Il doit bien y en avoir un autre qui sommeille quelque part en ville...)

3. Que de la rive nord-ouest du Parc Marcil soit retirées les grosses pierres et qu'y soit aménagée une plage de petits galets polis (évitant ainsi leur transport par les quelques vagues automnales). Si une débâcle venait à raser le gazon, on pourra toujours réparer sans trop de peine. Et qu'un bâtiment dédié à une école de voile, kayak, etc. - et aux activités hivernales ayant lieu sur la Baie - y soit construit (à défaut d'être construit sur l'Île-aux-Chats, sise en face, tout juste de l'autre côté de la Baie...).

4. Que le Parc Marcil et la portion nord du Parc des Mouettes (quelque peu quelconque...) soient totalement réaménagés, grâce à un concours ouvert aux architectes paysagistes. Ces deux parcs feraient ainsi suite, via la Marina Valleyfield, au Parc Delpha-Sauvé qui la borde à son est. Ce serait vraiment super!

5. Que soient retirées les clôtures, rue Ellice (côté sud du Parc Marcil) et rue Lynch (côté ouest du Parc Marcil), une fois que le Festival équestre aura été relocalisé. S'il-vous-plaît ! Les Parc Laurier et Mont-Royal, à Montréal, sont-ils clôturés? Non! Alors...

6. Que l'alimentation électrique d'Hydro-Québec soit enterrée. (Pas très esthétique pour un parc, non?)

7. Que soit bien aménagé le nouvel espace dédié au Festival équestre pour ses... 3 à 4 jours par année !

Vos commentaires et suggestions sont les bienvenus !

Valleyfield / Élections municipales 2009 : un bien faible taux de participation

Dans l'édition du 4 novembre 2009 du Journal Saint-François, Denis Bourbonnais y va de ses commentaires et statistiques sur la réélection du maire Denis Lapointe qui entame ainsi un 5e mandat et sa 15e année au pouvoir. Je note aussi que le taux de participation des Campivallensiens et Campivallensiennes à cette élection est progressivement passé de 63,8% (1995) à 52,9% (2002), à 40,5% (2005), à 33,6%... AYOYE !

En page 15, où sont affichés les résultats selon les diverses municipalités (sans doute du Suroît), le plus haut taux de participation est à Sainte-Barbe (69,7%), et le plus bas à Les Coteaux (29%). Pour une raison qui m'échappe, les taux à Saint-Anicet et Saint-Étienne-de-Beauharnois n'y sont pas mentionnés.

En regard de ces statistiques, il me semble que quelques questions doivent être posées à l'égard de la démocratie en milieu municipal :
- Pourquoi cette baisse progressive de la participation citoyenne aux élections?
- Comment expliquer ces écarts remarquables entre les diverses municipalités?

Les affaires publiques seraient-elles plus... mobilisatrices à Sainte-Barbe (69,7%) qu'à Les Coteaux (29%)? Ou qu'à Salaberry-de-Valleyfield (33,6%)?

Les citoyens en seraient-ils venus à croire que gérer une municipalité c'est tout bonnement faire patcher des routes et enjoliver le décor urbain des automobilistes qui y transitent aux heures de pointe?

Mais n'est-ce pourtant pas d'abord en ce lieu que vivent les habitants? Ou ne vivent-ils vraiment que dans leurs maisons et leurs appartements, fixés à leurs écrans HD et n'ayant d'yeux et d'oreilles que pour la politique métropolitaine, provinciale, fédérale, internationale?

Y aurait-il un problème de couverture médiatique de «la vie municipale en région»? Ou serait-ce, tout simplement, qu'il ne s'y passe plus grand-chose? Que, justement, «les grandes choses», que «les véritables défis», que «la vraie vie est ailleurs»?

Et pourtant...

A+

Si vous avez quelques explications à proposer, ne vous gênez pas à m'en faire part en cliquant ci-dessous sur COMMENTAIRES !

Urbanisme / Une base de plein air sur l'Île-aux-Chats ?







L'Île-aux-Chats est située à l'entrée de la Baie Saint-François, côté nord. Via Google Maps, vous comprendrez mieux de quoi il est ici question...

Un article paru dans Le Soleil du 10 octobre 2009 en page 6, «Le développement a permis de stabiliser le taux de taxation», m'a aussitôt remémoré un courriel que j'avais envoyé, le 3 février 2008, à Claire Lachance, directrice générale du Comité ZIP du Haut-Saint-Laurent.

EXTRAIT DE L'ARTICLE PARU

Base de plein air à l'Île-aux-Chats
M. Lapointe souhaite également accentuer le développement touristique sur fond de nautisme, à partir des différents parcs riverains dont dispose le territoire campivallensien.
Il a évoqué l'idée d'une base de plein air sur l'Île-aux-Chats, qui pourrait être gérée par une corporation sans but lucratif, et offrir des activités estivales et hivernales. Des démarches auraient été entreprises à ce sujet auprès de l'entreprise Produits chimiques Général, qui aurait montré des signes d'ouverture, mais à certaines conditions.

EXTRAITS MODIFIÉS DE MON COURRIEL À CLAIRE LACHANCE

Quelqu'un a-t-il songé à la relocalisation de l'entreprise de fabrication d'alun, sise sur l'Île-aux-Chats (vers un parc industriel, par exemple), puis à une restauration complète et définitive du lieu (genre « réserve ornithologique») ou à une toute autre vocation: récréotouristique, domiciliaire... ?

La partie est de l'Île - à l'abri des vents dominants - pourrait être aisément aménagée en une nouvelle marina, par exemple. (L'actuelle marina est pleine à ras-bord!) Et sa partie ouest, en réserve ornithologique ou autre. Mais ces deux vocations seraient-elles compatibles ?

Je crois que l'option « relocalisation de l'entreprise » devrait être étudiée : ce site est trop magnifique pour le laisser être mal et sous-utilisé à cette fin strictement industrielle. Et je crois que le quartier avoisinant, d'ailleurs domiciliaire, gagnerait grandement à voir cette « option » se réaliser. Toute la question réside évidemment dans le coût d'une telle option et dans la volonté politique de la faire valoir et de l'exécuter...

L'idée d'une base de plein air à l'Île-aux-Chats me semble intéressante. Sans compter qu'une possible école de voile, de kayak, etc., pour les jeunes et moins jeunes, pourrait aisément y être aménagée en raison de la topographie de l'île. Mais je présume qu'elle nécessite la relocalisation préalable de l'usine Produits chimiques Général, non ?

Mais... que faire en regard du chemin de fer qui la traverse ? Une base de plein air traversée par une voie ferrée sur laquelle transitent des produits chimiques fera sans doute «freaker» bien des parents...

De plus, ce lieu grandement contaminé par son passé industriel ne pose-t-il pas de sérieuses limites à quelque changement de vocation? Je crois que seuls des experts en la matière pourront en juger adéquatement.

Il s'agit donc d'un dossier complexe en raison de la localisation du lieu, de sa configuration et de son état... Bien des options seront mises de l'avant par des intervenants aux motivations fort diverses : son propriétaire, les élus municipaux, les gens d'affaires, les amateurs de plein air, les écologistes, les experts en environnement, etc.

Un dossier de longue haleine et à suivre de près...

A+

N.B. Source des 3 premières photos.

N'oubliez pas de consulter mes Libellés - situés dans la marge droite, sous les Archives.