jeudi 18 mars 2010

La santé à Salaberry-de-Valleyfield / 0, 2, 1 chirurgien orthopédiste et...

À Valleyfield, deux chirurgiens orthopédistes ont récemment été embauchés. Mais le premier a levé le camp au bout de quelques jours et le deuxième est parti en vacances pour un mois... Nous somme donc sans chirurgiens orthopédistes durant le prochain mois, et les «clients» doivent donc se rendre à Longueuil ou Saint-Jean-sur-Richelieu pour s'y faire traiter...

Ce n'est donc pas le bon temps pour se péter un doigt en clouant un 2 x 4...

AYOYE !

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dimanche 7 février 2010

Architecture verte / Bientôt une certification LEED platine pour une unifamiliale de Sainte-Martine

Voici quelques bons extraits d'un article publié sur MontérégieWeb...

Panneaux solaires qui chauffent l'eau et l'air; un isolant fait de papier recyclé dans les murs; des murs de paille et de chanvre; des crépis à la chaux; un système de récupération de l'eau de pluie; un système qui récupère la chaleur des eaux usées; même une toilette à compost !

Benoît Lavigueur, originaire de Sainte-Clotilde, et Catherine St-Jacques-Thériault, native de Valleyfield, sont les maîtres d’œuvre de ce projet de grande envergure qui vient contribuer à aider les familles à vivre dans un environnement sain et qui vise également à protéger l'environnement.

Benoit et Catherine habitent leur nouvelle maison depuis novembre. Il s'agit en fait d'un projet-pilote et cette maison sert de maison modèle. Approché par l'APCHQ pour former des entrepreneurs, Benoit organise des conférences et des visites dans sa maison.

Pour construire une maison écologique, il faut être prêt à débourser environ 5 % de plus du coût que d'une maison ordinaire. Ainsi, une maison qui coûterait normalement 200 000 $ à construire coûtera 10 000 $ de plus. « Et quand on considère qu'un compte d'électricité annuel d'une maison comme la mienne ne s'élève qu'à 300 $ ou 400 $ alors que pour une maison « normale », on parle davantage de près de 2000 $, on peut récupérer notre investissement en cinq ans ! » assure l'entrepreneur.

Et les autorités municipales de Sainte-Martine ... ont décidé d'encourager la construction de ce type de maison avec une subvention équivalant à une année de taxes municipales.

Et à quand donc une liste d'entrepreneurs certifiés LEED dans notre région?




A+

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lundi 1 février 2010

CITSO : Valleyfield éponge 500 000 $

1. À Salaberry-de-Valleyfield, les usagers du CITSO qui embarquent au marché public ne peuvent plus y acheter leurs titres de transport durant la fin de semaine, le comptoir de service étant alors fermé. Pas fort... surtout pour celui ou celle qui n'a pas la monnaie requise. Alors, pourrions-nous acheter nos titres de transport au Tim Hortons récemment ouvert à deux pas du marché ? Les usagers pourraient ainsi «faire d'une pierre quatre coups» : acheter un titre, un beigne, un café... et se tenir au chaud en attendant que le bus tourne le coin !  ;-)

2. D'autre part, je lisais la suivante dans le Journal Saint-François en ligne : « La Ville de Salaberry-de-Valleyfield devra verser une somme de 500 000 $ pour éponger le déficit de 750 000 $ accumulé par le Conseil intermunicipal de transport du Sud-Ouest (CITSO) pour les années 2006, 2007 et 2008. »

Or, ayant Angrignon pour destination, j'embarque souvent dans l'autobus en compagnie de moins de 10 passagers. Le chauffeur en embarque et en débarque quelques-uns en route. Donc, combien sommes-nous au maximum dans l'autobus lors de certaines heures de certains jours ? 10 ? 15 ? Le CITSO doit bien tenir à jour, compiler et analyser quelques statistiques d'achalandage détaillées à ce sujet, non ?

Alors, le CITSO ne pourrait-il pas ajuster la dimension de ses véhicules (et donc peut-être diminuer ses coûts d'exploitation et ses déficits récurrents) en fonction des heures et jours d'achalandage sans trop d'inconvénients ?

Car je trouve pour le moins aberrant de voyager dans un immense autobus, tout de même fort confortable, en compagnie de moins de 15 passagers...

Mes salutations routières aux membres du Comité !

A+

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samedi 23 janvier 2010

Valleyfield et son PADD-E / «Mais où vont donc tous ces chars?» ou l'automobilité


C’est ce que me clamait André G. en riant, alors que nous déambulions, heureux piétons que nous étions, sur l’avenue du Centenaire, il y a bien 25 ans. Puisque André nous a quittés, je reprends sa question, une question qui peut sembler naïve, mais que bien des urbanistes ont formulé : «Mais où vont donc tous ces chars?»

Comme le mentionne l'État des lieux du PADD-E : «La planification des réseaux routiers et des quartiers résidentiels a été faite en fonction de l'automobile. On vit aujourd'hui avec les conséquences majeures de ces choix.»

Eh oui ! Combien de conducteurs – et leurs trop rares passagers – entrent et sortent de la Ville aux heures de pointe ou autres heures? Où vont-ils? D’où viennent-ils? Dans quel but? Travail, loisir, visite médicale ou à un parent éloigné, scolarité, emplettes? Toujours est-il que je vois bien peu de gens marcher dans nos rues. Ils prennent la route plutôt que de marcher 20, 30 ou 40 minutes. À croire que les humains ont perdu leurs jambes lorsque l’automobile a été inventée... Mais, ils sont sans doute pressés, ils n’ont pas ou ne prennent pas le temps. À quoi cela tient-il?

Se seraient-ils « mal localisés »? À Montréal, j’ai toujours loué un appart à proximité d’une bouche de métro. Mais ici, il n’y a pas de métro. Alors, « ils prennent leur char »… Le litre d’essence a de nouveau franchi la barre du 1 $ le litre. Alors pourquoi les ménages ne déménagent-ils pas tout bonnement à proximité de leurs lieux de travail? Cela leur éviterait bien des pertes de temps et d'argent, non? Qu’attendent-ils? Que le litre d’essence soit à 2 $ ou 3 $ ?

Mais les planificateurs urbains ont créé des parcs industriels, des centres commerciaux et des centres-villes qui ont soufflé les habitations à prix abordables, bien souvent à plus de 3 kilomètres à la ronde ! S'éloignant du centre-ville de Montréal, on passe des hautes tours d'habitation aux condos en rangées compactées, puis aux sixplex, quadruplex, duplex et bungalows avec (ou sans) piscine creusée ou hors-terre. La densité urbaine diminue... Mais que l'on habite le centre-ville ou la lointaine banlieue, la garderie se retrouve trop souvent à 2 km, l'école secondaire à 3 km et le centre d'achats à 5 km du nid familial ! Quant au lieu de travail, il faut parfois rouler 60 km et plus pour y mettre les pieds... et en revenir. Toujours en se tapant les inévitables bouchons de circulation.

Ce n'est pas ce que l'on nomme «le développement urbain intégré» : c'est faire n'importe quoi ou ne rien faire, cédant son bon sens et son leadership aux «promoteurs». Ma solution? Planifier le développement urbain pour assurer les familles d'un toit à prix raisonnable et de lieux de services courants - et de travail - accessibles à moins de 30 minutes de marche rapide. Utopique? Sans aucun doute! Mais c'est cet objectif totalement irréalisable que l'on doit se donner afin d'améliorer progressivement, à petits pas, notre urbanité.

Illustrons. J'ai plus de cinquante ans et j'ai souvent marché plus de 40 minutes pour me rendre au boulot... Alors, des ados qui marchent de 20 à 30 minutes entre l'école et la maison, ça vous pose un problème? «Mais son école secondaire est à 10 km!» Eh bien, faudrait peut-être convertir ce bunker, cette usine d'assemblage du savoir cyniquement nommé «lieu de la vie étudiante» en «espaces commerciaux à louer» et construire deux ou trois ou quatre écoles où il lui serait agréable de se rendre, de socialiser et d'étudier... «Mais ça va coûter bien trop cher!» Moins cher que le décrochage scolaire, les piètres «compétences académiques et relationnelles», la mauvaise condition physique, l'obésité et le diabète juvéniles, etc.

Il nous faut concevoir, construire et habiter la ville en tant que ces bipèdes que nous sommes depuis plus de 7,5 millions d'années, en tant que ces piétons urbains que nous sommes depuis plus de 8,000 ans (avec Jarmo et Hassuna) et non comme les automobilistes que nous sommes depuis moins de 100 ans. Une cité où nous ne serions plus contraints à «l'automobilité»... ;-)

A+

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mardi 19 janvier 2010

Valleyfield et son PADD-E / Covoiturage et site web


Parmi mes nombreuses recommandations aux intervenants, je proposais celle-ci, sur le covoiturage :

10. Covoiturage : implantation d’un service municipal gratuit sur Internet
10.1 Bien des chauffeurs et passagers seraient heureux de se rendre service tout en diminuant leurs dépenses automobiles. Mais les chauffeurs ne veulent cependant pas faire de grands détours pour prendre livraison et déposer le ou les passagers.
10.2 Donc, faciliter la rencontre entre le plus grand nombre possible de chauffeurs et passagers par l’implantation municipale (ou via la MRC) d’un service de covoiturage gratuit sur Internet où chauffeurs et passagers pourraient aisément se coordonner et négocier leurs tarifs.
10.3 À la Ville ou à la MRC d’en assumer les frais. Elle diminuera ainsi ses dépenses d’entretien routier, les accidents, la pollution, les frais d’hospitalisation, les pertes de temps (par décongestion routière), etc.
10.4 Un programmeur et/ou un webmestre pourront faire le boulot de conception, d’implantation et d’entretien, tout en répondant aux rares appels des usagers.
10.5 Les services de communication de la Ville ou de la MRC verront à la promotion du service auprès des citoyens.

C'était sans savoir que la Ville offrait déjà un service similaire sur son site web, via Transports Québec...

Tout heureux et étonné de cette si belle initiative, j'ai donc fait quelques requêtes sur le site... pour finalement en conclure que le service offert ne fait pas fureur : je n'ai trouvé aucune offre de covoiturage de Salaberry-de-Valleyfield vers... ou l'inverse. Mais serait-ce parce que le site est si populaire et efficace que toutes les propositions y trouvent immédiatement preneurs? Euh... peut-être... Quelques statistiques concernant la fréquentation du site en question éclaireraient notre lanterne, non?

Lundi, vers les 17:30, confortablement assis dans la minivan d'un ami que j'attendais à la sortie d'un commerce situé à une intersection fort achalandée en cette heure de pointe, plutôt que de «compter des moutons», je me suis décidé à compter le nombre de personnes par véhicule transitant devant moi.

Résultat : un seul véhicule sur 20-25 était habité par plus d'une personne. De toute évidence, le covoiturage n'est pas à la mode à Salaberry-de-Valleyfield.

Le lendemain, faisant part de mes observations à ma très chère mère, elle commenta : «Les Québécois sont des individualistes.» Elle a sans nul doute raison. Mais si nous sommes des individualistes, des «moi-d'abord», pourquoi ne tirons-nous pas un profit «individualiste» de cette opportunité qui nous est gratuitement offerte : partager nos frais de transport en échange d'un petit détour ou d'un bref arrêt lors de notre aller-retour au travail ou... où sais-je encore?

Il faut dire qu'à y regarder de plus près, le site de covoiturage du ministère des transports n'est guère emballant : seules les municipalités de la Province y sont listées comme points de départ et de destination, et non pas les codes postaux ou les coordonnées géographiques (tels qu'utilisés sur Google Maps ou Google Earth, par exemple). Ce qui ne facilite guère les rencontres et les arrangements gagnant-gagnant entre clients potentiels. Mais peut-être qu'en cherchant un peu sur Internet, je trouverai un service de covoiturage plus populaire parce que plus efficace... Amigo Express ?

Notre Ville et/ou le ministère des transports du Québec ne pourraient-ils pas faire mieux? Et un peu de publicité incitative, bien conçue, pourrait aussi mousser le service, non?

Faites de belles rencontres!
Coupez dans vos frais de transport!
Faites du covoiturage!

Ah! j'aurais donc dû être publiciste...  ;-)

A+

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vendredi 15 janvier 2010

Valleyfield et son PADD-E / La décroissance n'est pas au menu de l'administration actuelle

La soirée de présentation du PADD-E s'est fort bien déroulée. Entre 50 et 60 personnes occupaient fort confortablement le Salon A de l'Hôtel Plaza. Le café était bon et fourni à volonté. La présentation sur écran, accompagnée des commentaires pertinents de Michel Merleau de Nature-Action Québec fut brève, concise, systématique.

Puis, les questions des citoyens ont suivi, d'abord fort timidement, puis avec plus d'aplomb. Je m'étais bien juré de ne poser aucune question : parler en public n'est pas mon fort, si vous voyez ce que je veux dire. Mais je me suis finalement décidé : Y a-t-il un architecte paysagiste à l'emploi de la Ville? Le maire Lapointe m'a répondu que cette proposition était à l'étude en raison des nombreux projets en cours et à venir. Je crois, en effet, qu'il ou elle ne s'ennuiera guère si l'on prend seulement en considération ce qui a déjà été accompli... Mais bon... Comme le clamait le présentateur : Regardez vers l'avenir ! Rien ne sert en effet de s'apitoyer sur le passé. Il faut cependant savoir tirer leçon des erreurs commises...

Un citoyen a fait mention de la décroissance, invitant le maire à ne pas tout céder aux promoteurs. Denis Lapointe lui a répondu à peu près ceci : Salaberry-de-Valleyfield va se développer. Et notre équipe compte bien participer à son développement. Le tout, me semble-t-il est d'harmoniser le développement immobilier, commercial et industriel au PADD-E, c'est-à-dire de respecter -- et de faire respecter -- les normes environnementales et sociales que l'on s'est données. Bref, de «tenir son boutte» face aux promoteurs en leur mentionnant fermement quelles sont les règles du jeu. Il semble donc que Salaberry-de-Valleyfield ne soit plus le SimCity qu'il fut, les promoteurs y ayant bâti à peu près «n'importe quoi n'importe comment» avec la bénédiction des administrations passées.

La croissance est un programme qui vaut pour le court terme, localement applicable en certaines circonstances : la proche banlieue de Montréal débordera bientôt chez nous, via la A-30. En prenant certaines précautions, nous devrions pouvoir «limiter les dégâts». Ce pourrait même être un plus... si nous savons nous y prendre. Il nous faudra cependant ne pas flancher dans la défense de nos espaces verts et agricoles. Une banlieue en expansion rapide n'a rien d'«une coulée verte»...

Mais, d'autre part, la décroissance de l'économie mondiale est inévitable à long terme. La croissance zéro, sciemment gérée, est le programme de moyen terme qu'il nous faudra sous peu, et ici, penser et mettre en oeuvre. Ce qui ne sera pas de la tarte! Car il ne s'agira pas de maximiser les entrées de taxes foncières en bâtissant tout ce qui peut l'être, de minimiser les dépenses stupides et de «créer de vrais emplois». Concevoir et réaliser un espace vert en bordure de la rivière Saint-Charles -- où il fera bon piqueniquer en regardant les canards batifoler  -- ne suffira pas.

La décroissance n'est donc pas au menu de l'administration actuelle. Mais, inexorablement, elle s'amène. Que nous le voulions ou non. Il serait donc judicieux de la prendre en considération. Le litre d'essence ne sera pas toujours à 1$ le litre. Ce qui aura son impact sur notre mode et notre niveau de vie. La Chine, l'Inde, la Russie et bien d'autres pays ratissent méthodiquement les ressources non renouvelables du sol, du sous-sol et des mers à un rythme frénétique et s'accélérant. Les années de vaches grasses prendront bientôt fin pour faire place aux années de vaches maigres. Nous avons de très bonnes cartes en main. Mais saurons-nous les jouer à temps et... intelligemment? Il nous faudra donc garder un oeil vigilant sur «l'état du monde» et ajuster notre PADD-E en conséquence.

À 21:30, j'ai quitté, rassuré de savoir que mes recommandations précédemment envoyées à padde@ville.valleyfield.qc.ca avaient bien été réceptionnées par Maggy Hinse et Michel Joly, et non pas cochées SPAM et envoyées à la poubelle. Il y a donc encore de l'espoir.  ;-)

Bonne lecture et A+

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vendredi 8 janvier 2010

Valleyfield et son PADD-E / Un nouveau document disponible


Ce n'est que le 7 janvier que j'ai su, via l'édition du 6 janvier du Journal Saint-François, que nos élus avaient déposé «le plan d'action  préliminaire» qui constitue «l'ensemble des interventions futures». Le document est daté  du 16 décembre 2009... et s'intitule tout bonnement : «Le Plan d'action en développement durable et en gestion environnementale (PADD-E)». Disons que, sans sous-tire indicatif, il ne fait pas très «préliminaire»... Son sous-titre aurait dû être «Le plan détaillé», tel qu'écrit en sa page 12. Ou «Le plan détaillé proposé»... puisque, semble-t-il, nos élus nous consultent.  ;-)

Vous pouvez télécharger directement le document via ce lien.

Une chose est sûre, «détaillé» ou «préliminaire», proposé ou déjà bétonné, nos élus nous invitent... «à assister à une présentation publique du plan d'action préliminaire. Cette présentation aura lieu à l'Hôtel Plaza Valleyfield, à compter de 19 heures.»

Au tableau 2.3 «Mise en valeur et accessibilité des plans d'eau», je lis : «Sur les terrains municipaux, favoriser l’accès aux rives pour la population. Au besoin, acquérir des terrains à cette fin.» «Au besoin»??? Mais ce besoin est criant depuis plus de 30 ans ! Alors, chers élus, par la Très-Sainte-Baie-Saint-François, ACQUÉREZ !

Au tableau 2.5, je lis : «Lors de la réalisation d’un développement dans un milieu naturel à forte valeur écologique, la Ville évaluera les façons de protéger plus de superficie que le minimum prescrit par la loi (10%) pour les cessions pour fin de parcs.» Euh... si ce milieu est «à forte valeur écologique», pourquoi ne pas alors en faire une réserve écologique, donc un lieu interdit à toute forme de développement ? Et je note aussi que la réalisation de cette intention est pour 2013-2016... Ce qui donne au moins 3 ans pour faire du développement tout azimut en ces milieux naturels «à forte valeur écologique». Pourquoi ce délai ? Serait-ce que les milieux naturels de la Ville n'ont pas encore été «caractérisés» par les biologistes et que les entrepreneurs pourront, d'ici fin 2016, s'y activer à coeur-joie ?

Bref, prenez le temps de lire et de réfléchir sur les diverses propositions formulées dans ce document, qui ne fait que 35 pages, la plupart sous forme de tableaux très concis et fort bien faits. Et n'omettez pas de faire valoir vos recommandations à padde@ville.valleyfield.qc.ca.

Bonne lecture et réflexion !

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