mardi 19 janvier 2010

Valleyfield et son PADD-E / Covoiturage et site web


Parmi mes nombreuses recommandations aux intervenants, je proposais celle-ci, sur le covoiturage :

10. Covoiturage : implantation d’un service municipal gratuit sur Internet
10.1 Bien des chauffeurs et passagers seraient heureux de se rendre service tout en diminuant leurs dépenses automobiles. Mais les chauffeurs ne veulent cependant pas faire de grands détours pour prendre livraison et déposer le ou les passagers.
10.2 Donc, faciliter la rencontre entre le plus grand nombre possible de chauffeurs et passagers par l’implantation municipale (ou via la MRC) d’un service de covoiturage gratuit sur Internet où chauffeurs et passagers pourraient aisément se coordonner et négocier leurs tarifs.
10.3 À la Ville ou à la MRC d’en assumer les frais. Elle diminuera ainsi ses dépenses d’entretien routier, les accidents, la pollution, les frais d’hospitalisation, les pertes de temps (par décongestion routière), etc.
10.4 Un programmeur et/ou un webmestre pourront faire le boulot de conception, d’implantation et d’entretien, tout en répondant aux rares appels des usagers.
10.5 Les services de communication de la Ville ou de la MRC verront à la promotion du service auprès des citoyens.

C'était sans savoir que la Ville offrait déjà un service similaire sur son site web, via Transports Québec...

Tout heureux et étonné de cette si belle initiative, j'ai donc fait quelques requêtes sur le site... pour finalement en conclure que le service offert ne fait pas fureur : je n'ai trouvé aucune offre de covoiturage de Salaberry-de-Valleyfield vers... ou l'inverse. Mais serait-ce parce que le site est si populaire et efficace que toutes les propositions y trouvent immédiatement preneurs? Euh... peut-être... Quelques statistiques concernant la fréquentation du site en question éclaireraient notre lanterne, non?

Lundi, vers les 17:30, confortablement assis dans la minivan d'un ami que j'attendais à la sortie d'un commerce situé à une intersection fort achalandée en cette heure de pointe, plutôt que de «compter des moutons», je me suis décidé à compter le nombre de personnes par véhicule transitant devant moi.

Résultat : un seul véhicule sur 20-25 était habité par plus d'une personne. De toute évidence, le covoiturage n'est pas à la mode à Salaberry-de-Valleyfield.

Le lendemain, faisant part de mes observations à ma très chère mère, elle commenta : «Les Québécois sont des individualistes.» Elle a sans nul doute raison. Mais si nous sommes des individualistes, des «moi-d'abord», pourquoi ne tirons-nous pas un profit «individualiste» de cette opportunité qui nous est gratuitement offerte : partager nos frais de transport en échange d'un petit détour ou d'un bref arrêt lors de notre aller-retour au travail ou... où sais-je encore?

Il faut dire qu'à y regarder de plus près, le site de covoiturage du ministère des transports n'est guère emballant : seules les municipalités de la Province y sont listées comme points de départ et de destination, et non pas les codes postaux ou les coordonnées géographiques (tels qu'utilisés sur Google Maps ou Google Earth, par exemple). Ce qui ne facilite guère les rencontres et les arrangements gagnant-gagnant entre clients potentiels. Mais peut-être qu'en cherchant un peu sur Internet, je trouverai un service de covoiturage plus populaire parce que plus efficace... Amigo Express ?

Notre Ville et/ou le ministère des transports du Québec ne pourraient-ils pas faire mieux? Et un peu de publicité incitative, bien conçue, pourrait aussi mousser le service, non?

Faites de belles rencontres!
Coupez dans vos frais de transport!
Faites du covoiturage!

Ah! j'aurais donc dû être publiciste...  ;-)

A+

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